D’après Claire, une jeune américaine rencontrée à Mumbaï lors de l’achat de nos tickets, Mysore est une ville magnifique où il faut rester au moins 3 jours. Après avoir épluché les pages de notre fidèle ami le Lonely, nous décidons d’y rester 1 nuit (2 jours donc… il y en a 4 qui suivent…). A peine arrivés à Mysore via le bus de nuit (et oui on les aime ceux-là) nous nous sommes mis en quête de notre hôtel : ce sera le Maurya, pas mal placé mais pas forcément bon marché, et un accueil laissant fortement à désirer… Les bagages posés, nous nous sommes précipités en direction du marché où légumes jonchant le sol, côtoyaient huiles essentielles et autres poudres décoratives et épices. Dans une rue adjacente, les volailles et leurs abats attiraient les charognards en masse : de quoi nous rassurer dans notre choix d’un régime végétarien ! S’en est suivi une visite du palais du maharajah pieds nus (obligatoire comme dans la plupart des temples visités). Une foule de locaux s’amassait en file indienne (J) devant les reliques du palais. Nous retiendrons les magnifiques armoiries, 2 animaux à corps de lions et à têtes d’éléphants ainsi que cette magnifique loi indienne : Il est interdit de prendre des photos avec un quelconque appareil photo… sauf s’il s’agit d’un téléphone portable…
Une fois sortis du palais, nous avons fait la connaissance d’un français, Andreas, discutant avec Cyril, un autre français, breton de surcroît et passant ses étés sur les plages d’Erdeven ;-), que nous avions rencontré un jour plus tôt dans le bus. Nous avons terminé notre séjour à Mysore en nous baladant dans les ruelles pour finir la soirée par une bière en haut d’une terrasse en compagnie d’Andreas.
Le lendemain matin, après un lassi (le yop local) à la banane, nous nous sommes dirigés vers le bus pour Ooty. Nous y avons retrouvé Cyril, par hasard, et grâce à son hébergeur indien, nous avons pu monter dans le même bus que lui au lieu du notre accusant 1h de retard…
Le bus était très confortable et nous diffusait quelques films Bollywoodien : un mix entre « les feux de l’amour » et une comédie musicale : Pas besoin de parler indien pour comprendre, c’est l’avantage ! La fin du trajet, plus précisément les 8 derniers kilomètres, fût moins enchanteresse. Les routes sinueuses de montagne, Ooty se situant à 2200m d’altitude, ont eu raison, tout d’abord de l’estomac d’une petite indienne située juste derrière nous, puis d’une femme indienne plus âgée, placée à notre gauche, qui se dissimulait à peine derrière le rideau du bus afin de reconstituer dans un sac plastique la maigre pitance qu’elle avait pu ingurgiter quelques heures plus tôt. L’odeur, insoutenable, nous a décidé à changer de place au profit du fond du bus, épargné par la terrible série de virage d’une route particulièrement défoncée.
Nous pensons fort à vous et merci pour vos commentaires, ça fait plaisir. Prochain article sur Ooty à venir où nous sommes bien arrivés. Un trek nous attends demain et un train miniature pour joindre le Kerala le jour suivant.
Ps: nous n'avons pas eu le temps d'organiser les photos mais vous pouvez les retrouver dans l'album correspondant