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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 06:58

 

 

Après plus de 5 mois passé dans l'Asie du sud-est "pauvre", nous avons pris l'avion pour Singapour. A peine arrivés à l'aéroport, que nous avons pris le métro dont le système de "ticket" est un peu particulier. Il faut payer ledit "ticket" une certaine somme en fonction de la distance à parcourir. Jusque là rien de bien étonnant. Mais une fois votre trajet validé, vous obtenez une carte en plastique qui fait office de pass pour votre trajet. Mieux encore! Vous devez restituer cette carte dans les 30 jours suivant sa "date de péremption" pour obtenir 1 dollar Singapourien en retour! Plutôt agréable de gagner des sous à un distributeur de ticket :-)

 

1. Singapour (09)Allez savoir si c'est la nostalgie du sous continent Asiatique mais nous avons élu domicile dans le petit quartier animé de "Little India"! A moins que ça ne soit les prix (les plus bas de la ville) qui nous aient décidés?!? Le fait est que nous avons été "déçus" de ne pas retrouver tous les aspects de l'Inde. Nous avons retrouver les senteurs, les fruits et légumes, les plats typiques. Mais nous n'avons pas vu un seul déchêt par terre, pas une seule personne cracher dans la rue, et il nous était possible de passer à coté d'un temple sans le savoir ou encore de faire quelques dizaines de mètres sans se faire harceler de "tuck-tuck?". Pour ce dernier point, nous nous faisions tout de même alpaguer par des "Yes, taxi?". Nous avons donc pris une chambre dans ce quartier dans une petite guest house familiale tenue par Ali un sympatique Chinois (et si, ça existe!) qui baraguoinait quelques mots de français et nous accueillait, à toute heure de la journée, avec des "Bonjour!". 

 

  1. Singapour (06) 1. Singapour (07) 1. Singapour (05)

 

Nous avons visité un peu la ville et nous avons notamment arpenté "Orchard Road". Cette rue est un concentré de malls (immenses centres commerciaux) et de boutiques de luxe. Pas une marque ne manquait à l'appel: Gucci, Cartier, Dior, Abercrombie & Fitch (dont les modèles à l'entrée se sont laisser un peu aller sur le chocolat...), Prada, Hermes, et j'en passe. Tout ce luxe nous apparaissait en total désaccord avec (toute proportion gardée) la pauvreté que nous avions traversée jusqu'alors. A un moment, nous nous sommes presque sentis de retour à Paris. Nous avons même profité de cette virée pour aller voir un film: Prométhéus, dont nous nous passerons de commentaires, tant ce film nous a déplu (pour rester politiquement correct et ne pas dire que c'était un navet...).

 

1. Singapour (01)

 

En déambulant dans toutes ces rues et en utilisant le métro, nous avons été ébahi par le nombre d'interdits qu'il existe dans cette ville. De la banale interdiction d'utiliser un vélo dans des zones piétonnes à des interdictions plus farfelues comme ne pas fumer à moins de 5 mètres de l'entrée d'une bouche de métro ou encore ne pas transporter de durians dans les transports en commun... Singapour: la ville des interdits...

 

1. Singapour (18)

 

Nous avons également décidé de nous faire plaisir toute une journée au parc d'attraction d'Universal Studio Singapore (USS). Au menu, montagnes russes à vous décoller la rétine, train fantôme à vous faire mourrir de peur, attractions 4D plus vraies que nature, spectacle mêlant action et cascades, animations de rue dont une où Sophie s'est retrouvée à danser un rock endiablé avec le chanteur. Très bonne journée riche en sensations... et en surprise puisque nous aurons obtenu (légalement bien sûr) des places moins chères par un heureux hasard (les parents du couple nous ayant vendu les billets ne pouvant finalement pas faire le déplacement jusqu'au parc d'attractions).

 

1. Singapour (02)

 

Nous finirons la soirée à Marina Bay pour faire des photos de nuit et assister à un spectacle de sons, lumières et jets d'eau au pied de l'impressionnant Marina Bay Sand, cet hôtel constitué de 3 tours et d'une plateforme posée dessus, dépassant dans le vide de quelques dizaines de mètres. En voyant ce building, nous avons pris la "grave" décision de grimper, le lendemain, tout en haut afin d'admirer la vue (quasi) panoramique sur une bonne partie de Singapour depuis le Skypark.

 

1. Singapour (12) 1. Singapour (10) 1. Singapour (11) 

 

1. Singapour (13)

 

Pas le temps de s'éterniser cependant car Singapour reste une ville très chère (comparativement aux autres pays d'Asie que nous avons traversés) mais semble etre une ville agréable pour y vivre et pouvoir voyager facilement en asie.

 

Nous reprenons un vol le 9 juin pour l'Indonésie où nous resterons un mois afin d'explorer quelques îles de l'archipel.

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 17:54

 

Nous avons consacré notre passage éclair à Phnom Penh à la visite de quelques monuments de la ville. On a bien crapahuté.

 

Durant cette journée nous aurons visité le marché russe, un immense marché où s'entassent personnes et babioles en tous genres, où les stands de nourritures cotoient les pièces de rechange pour motos, où les étoffes de tissus se mêlent aux produits Hi-tech...

 

15 - Phnom Penh (07) 15 - Phnom Penh (01) 15 - Phnom Penh (02) 

 

Nous aurons également visité le palais royal et sa grande pagode, appelée pagode d'argent à cause des dalles couvrant son sol qui étaient donc faites en argent. Plus de 5000 dalles d'un kilo chacune ont été nécessaires pour couvrir l'ensemble de la pagode. Un boudha d'or, et d'autres en bronze, en émeraude ou en marbre, viennent "habiller" l'intérieur de cette pagode.

 

15 - Phnom Penh (06)Enfin nous aurons également visité le S-21. Derrière ce sigle se cache l'un des sites sur lesquels se sont déroulées les pires atrocités durant les heures sombres du régime de Pol Pot. Le S-21 était une école qui a été transformée en prison afin de questionner et torturer les opposants aux régimes de Pol Pot. Aucune distinction de sexe, d'âge ou de race n'était faite: hommes et femmes, adultes et enfants, Cambodgiens ou étrangers, toutes ces personnes détenues dans cette prison n'avaient qu'une seule issue...une issue fatale. Seules 7 personnes ont survécu aux tortures subies au S-21 et ne doivent leur salut qu'à leurs talents de peintres ou de musiciens... mais aussi aux forces révolutionnaires venues libérer Phnom Penh des Khmers Rouges. A l'heure où les procès des anciens dirigeants Khmers Rouges s'ouvrent, nous ne pouvons que déplorer les atrocités commises au S-21 qui n'était, malheureusement, pas le seul centre de détention du pays. Les Cambodgiens restent très marqués par cette époque, qui aura duré 4 ans (1975 à 1979), mais qui aura eu raison de toute une génération de la population. De plus, Pol Pot aura également laissé en "cadeau" d'adieu "quelques" mines anti-personnelles, qui ne sont, à ce jour, toujours pas toutes désamorcées. Pour finir, il faut bien comprendre que la moitié de la population actuelle était cantonnée aux travaux forcés, tandis que l'autre moitié dirigeait ces travaux: La moitié des Cambodgiens se trouvait donc du"bon" côté du fouet, tandis que l'autre moitié se trouvait du "mauvais" côté de ce fouet...

 

15 - Phnom Penh (04) 15 - Phnom Penh (05) 15 - Phnom Penh (03)

 

Nous avons pris le 6 juin, un vol pour Singapour, où nous ferons une petite halte avant de gagner l'Indonésie.

 

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 16:04

 

Le trajet en bateau a duré 2h30 pendant lesquelles la mer s'agitait de plus en plus formant, par moment, des creux de 2 mètres. Nous étions heureux de toucher la terre ferme, d'autant plus qu'une vague de "mal-être" s'est abattue sur le bateau et que des personnes plus pâles les unes que les autres défilaient devant nous. 

 

Une fois sur l'île, nous avons enclenché le turbo afin d'arriver les premiers dans une guest house proposant des bungalows ainsi que des cabanes en bois perchées dans les hauteurs. Nous avons donc élu domicile dans une des ces dénommées "tree house" pour 3 jours. 

 

 14 - Koh Rong (01) 14 - Koh Rong (02) 14 - Koh Rong (03)

 

Nous avons eu la chance d'avoir une petite acalmie nuageuse pour nous baigner un peu avant de diner et d'aller dormir d'un sommeil humide, certes, mais bien mérité, après cette journée de transport. Le lendemain, quelle joie de se réveiller au petit matin avec le chant gracieux et mélodieux de... grenouilles! En ouvrant les volets de la cabane (et oui c'est une cabane grand luxe tout de même :-)) nous avons constaté avec une pointe de déception qu'il pleuvait à verse. Heureusement, une acalmie passagère nous a motivés à aller arpenter une plage déserte (du moins vide de touristes) de 4km de long. C'est au bout de cette plage que nous avons vu le décor naturel où se sont tournées les 3 dernières semaines de la nouvelle saison de Koh Lanta... Pas si deserte qu'il n'y parait cette plage! A quelques dizaines de mètres on trouve une guest house tenue par un couple italien comportant quelques bungalows et à quelques enjambées plus loin, quelques habitations de pêcheurs locaux... Il n'empêche que nous étions seuls sur cette plage à profiter de l'eau chaude transparente aux reflets parfois turquoises... jusqu'à ce que nos amies les mouches des sables viennent nous passer le bonjour... Nous avons encore les traces de leurs généreuses "accolades"...

 

     14 - Koh Rong (07) 14 - Koh Rong (04) 14 - Koh Rong (08)

 

Les 2 jours suivants nous aurons permis de lézarder un peu plus sur les plages, de nous délecter de quelques douceurs exotiques ou occidentales et nous reposer avant d'attaquer la visite éclair de Phnom Penh qui nous attend. 

 

14 - Koh Rong (09) 14 - Koh Rong (10) 14 - Koh Rong (05)

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 15:55

Derrière cette singulière appellation d'article se cache en fait (presque tout) notre programme au sud du Cambodge à savoir Kep, Kampot et Krong Koh Kong. Et là vous allez me dire: "Mais ça fait 5 K". A cela je répondrai: " Certes, mais c'est nous qui écrivons les articles!" :-)

 

12 - Kep Veranda Resort (01)Kep, ancienne station balnéaire coincée entre mer et montagne (enfin petit mont serait plus exact) recouverte de jungle. Nous sommes arrivés dans cette ville au terme d'un voyage en bus (de nuit, une fois n'est pas coutume) de plus de 11h. Avec le temps radieux qu'il faisait à notre arrivée, nous aurions pu remplir rapidement nos 2 bouteilles d'eaux vidées durant le trajet. Car oui il pleuvait averse. Nous nous sommes mis en quête d'un logement.Malheureusement le prix de la chambre était un peu élevé à la vue de l'ambiance de l'hôtel, la qualité de la chambre et des prestations proposées. Du coup, nous avons seulement élu domicile dans la chambre la plus luxueuse qu'on ait eu jusqu'à présent pour quasiment 2 fois le prix. Oui nous avons craqués mais: QUE C'ETAIT BON!!! Imaginez: une énorme chambre (aurait pu facilement caser 5 tentes biplaces en plus du mobilier!) avec tout le confort échu à cette gamme de chambre: Lit King size, télévision, climatisation, ventilateur, 2 pendries, 2 placards, Mini-frigo et pour couronner le tout: une gigantesque salle de bain avec coin WC et coin douche à l'italienne et un lavabo face à un mirroir de 2 bons mètres face à un petit banc - peut être un espace détente avant la douche. Il ne manquait plus que le jaccuzzi. De plus, bouteilles d'eau, thés et cafés offerts chaque jour. La chambre ferme par une baie vitrée donnant sur une petite terrasse privative avec petit espace détente (coussins et moustiquaire) pour se détendre ou lire le soir avant de se coucher.

 

  12 - Kep Veranda Resort (05) 12 - Kep Veranda Resort (02) 12 - Kep Veranda Resort (04)

 

Rajoutez à celà une piscine (d'eau salée) de 25 mètres, une boulangerie personnelle, une petit restaurant offrant une vue panoramique sur le soleil se couchant sur la mer, un salon de spa et massage et vous obtiendrez le petit paradis que nous nous sommes offerts après déjà 5 mois d'aventures. J'ai failli oublier le petit déjeuner: un buffet, à volonté, offrant toute sortes de plats sucrés et salés: des pâtes fraiches au pesto à l'omelette préparée à la demande, en passant par du riz frit au légumes et viandes, des oeufs brouillés, sans oublier les crêpes, la confiture maison, le pain perdu à la canelle, le pain frais de la boulangerie, les fruits, les céréales, les yaourts... Bref un paradis terrestre pour le grand gourmand que je suis... Le buffet était tellement bon que j'ai insisté pour rester une journée de plus! Le fait que nous ayons bien dormi dans ce grand lit douillet après près d'une semaine sans vraiment dormir a pesé également dans la balance.

 

 

    12 - Kep Veranda Resort (03) 12- Kep Veranda Resort (06)

 

Pour résumer, nous nous serons balladés un peu dans Kep (contemplant d'anciennes villas coloniales françaises en ruine), nous aurons bien dormi et bien mangé au petit déjeuner comme au diner avec 2 crabes (ultra frais) au poivre vert de Kampot, non loin du fameux marché au crabe de Kep.

 

12 - Kep Marché aux crabes (05) 12 - Kep Marché aux crabes (04) 12 - Kep Marché aux crabes (03)

 

 

13 - Kampot (02)Après ces 2 jours de rêve, nous nous sommes dirigés vers Kampot, réputée pour son poivre. La chute fut rude quand nous avons pris possession de notre chambre qui, pour le coup, fait partie d'une des plus petites qu'on ait eu jusqu'à présent. Faisant difficilement le deuil de notre petit coin de paradis (on se fait vite au luxe :-)), nous nous rassurons en nous disant qu'au moins la chambre n'est pas chère et qu'elle possède sa propre salle de bain. Après avoir fait le tour de la ville et contemplé ce magnifique rond-point portant en son centre une statue de fruit dont un énorme durian (moins mauvais que son odeur ne le laisse préssentir), nous avons visité une ferme bio de poivre. Nous avons pu en apprendre davantage sur les différentes sortes poivres: le vert, le blanc, le rouge et le noir (comme dirait Stendhal...). 

 

 

13 - Kampot (01)

 

Nous avions décidé de partir sur une île après ces 2 villes afin de finir notre séjour détendus et près à réattaquer la suite de nos aventures. Le plus difficile fut le choix de l'île. Certains nous ont conseillé "Rabbit island" au large de Kep mais la météo, peu clémente, nous a fait changer d'avis au profit de Koh Kong, la plus grande île du Cambodge, très peu envahie par le tourisme de masse (et toutes ses constructions inhérentes), seulement accessible depuis la petite ville de Krong Koh Kong, frontalière de la Thaïlande. Nous avons donc fait 5h de route en mini-van et avons élu notre domicile dans une petite guesthouse pratique, dans le centre-ville, avant de nous mettre en quête d'une agence pour organiser notre séjour sur l'île, à la Robinson une nouvelle fois. Malheureusement, après avoir écumé toutes les agences de voyages de la ville, il nous fallait nous rendre à l'évidence: Il nous est impossible de rejoindre Koh Kong. En raison du trop mauvais temps, aucun bateau ne se risque à prendre la mer jusqu'à l'île. Nous avons donc changer notre fusil d'épaule et nous avons repris un bus le lendemain matin pour Sihanoukville, d'où nous avons pris (in extremis) une navette puis un bateau nous emmenant sur l'ile de Koh Rung.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 19:01

Trois jours dans les temples d'Angkor, avec un temps mitigé. Deux levers de soleils. Plusieurs douches de mousson. Nous aurons visité des temples encore en très bon état (Bantea Srei, Angkor Vat, le Bayon (trop beau!)...), d'autres envahis par la jungle, notamment le Ta Prohm et le Beng Melea. Nous avons aimé la rivière aux mille Lingas qui a la particularité d'avoir des sculptures sous la rivère. Les Apsaras sont scultpées un peu partout. Mais pour ne pas rentrer dans les détails, voici une petite interprétation personnelle qui vous fera part de notre ressenti face à la magie des temples d'Angkor.

 

11 - Angkor (02)   11 - Angkor (09)

Le Ta Prohm                                                  La rivière aux mille Lingas

 

 

D'abord nos paupières qui sortent du coaltar

Seuls à 4h du mat encore la nuit noire

On entend à chaque fois qu'on respire

L'état de nos vélos qui empire

Mais on commence juste Angkor et Angkor

C'est le tout début d'accord d'accord

 

L'instant d'après la pluie se déchaine

Le temps s'allonge comme des semaines

On se retrouve seuls à pédaler près des pierres

S'arrêtant aux premiers rayons éphémères

Et ça continue Angkor et Angkor

 C'est que le début d'accord, d'accord

 

11 - Angkor (13)11 - Angkor (17)11 - Angkor (19)11 - Angkor (04)

 

Une journée a bien débuté

Près des pierres le long des sentiers

C'est toujours les mêmes constructions qui passent

On est pas tout seul dans ce grand espace

Plein de touristes devant

 

La même courte nuit que la nuit d'avant

Différents temples en tuk tuk maintenant

On avance comme dans des couloirs

On s'arrange pour éviter les pourboires

Mais ça continue Angkor et Angkor

C'est le 2ème jour d'accord d'accord

 

11 - Angkor (05) 11 - Angkor (10) 11 - Angkor (16) 11 - Angkor (12)


Une journée a bien débuté

Près des pierres le long des sentiers

C'est toujours les mêmes constructions qui passent

On est pas tout seul dans ce grand espace

Plein de touristes devant

 

Des temples-montagnes pas mal conservés

Des temples en ruines à côté de ceux-là

Faudrait qu'on oublie la longueur des journées

On s'dit qu'c'est la dernière malgré nos jambes molles

On se dit surtout qu'on n'reviendra pt'être pas

Et ça nous fait marrer les Chinois qui s'acolent

Les Chinois qui s'affollent

Les Chinois qui décollent

 

11 - Angkor (22)


On compte les temples qu'il nous reste

Un, deux , trois, quatre, juste après la sieste

Lonely a dû confondre dans l'itinéraire

7h et une journée calendaire

Mais on continue Angkor et Angkor

Et ça sent la fin d'accord d'accord

 

Y a des temples à la végétation

Qui monte haut à travers le plafond

C'est toujours les mêmes arbres qui les cassent

Les racines prennent possession de l'espace

Plus personne dedans... personne

 

11 - Angkor (25) 


Une journée a bien débuté

Près des pierres le long des sentiers

C'est toujours les mêmes constructions qui passent

On est pas tout seul dans ce grand espace

Plein de touristes devant

 

Pleins de visages sur cette construction

Cinq grandes tours sur cet autre petit mont

Les Apsaras dansent toujours quoiqu'on fasse

C'était Angkor: 3 jours de pass!


     11 - Angkor (20) 11 - Angkor (03)

Angkor Vat                                                                Le  Bayon

 



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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 03:41

Kompong Pluk

 

Enfin arrivés après un trajet en bateau qui n'en finissait plus, nous avons été forcé de prendre un tuk-tuk en direction de la ville qui se situait à environ 7km de l'arrivée des bateaux. Heureusement nous avions "commandé" un tuk tuk pour notre arrivée et nous n'avons pas eu besoin de réellement marchander (un peu quand même, il ne faut pas perdre la main ;-)). Le gérant d'un restaurant français de Battambang, nous avait recommandé un hôtel à Siem Reap. Grâce à cette info nous avons pu obtenir une chambre pas chère dans un bel hôtel, avec piscine sur le toit (excusez du peu), à peine excentré de l'activité de la (tristement?) célèbre Pub Street. Nous avons donc élu domicile ici puis nous sommes parti nous ballader dans le centre-ville afin de pouvoir nous restaurer (enfin!). Nous avons fait dans le typiquement local: pour Sophie une pizza et pour moi un "barbecue découverte"... Dernière le nom énigmatique de mon plat se cachait en réalité un assortiment de viandes cuites au barbecue: Serpent, Crocodile, Autruche et Kangourou.

 

08 - Kompong Phluk (01)Avant de démarrer notre visite des temples d'Angkor, nous avons décidé de nous offrir une excursion à Kompong Pluk, petit village de pêcheurs, célèbre pour ses gratte-ciel en bambou, la forêt innondée le bordant et ses "fermes à poissons". Malheureusement, en saison sèche, la forêt innondée ne l'était pas vraiment. De plus le niveau de l'eau, très bas, ne permettait que difficilement à notre grosse embarcation de se faufiller sur un canal infesté de bateaux en tout genre. De plus notre jeune capitaine ne parlait pas un mot d'Anglais, et donc nous n'aurons vu que de loin les piscicultures, et nous n'aurons pas la chance de visiter le village. La petite ballade aura tout de même été agréable et nous aura permis de voir que la région se développe rapidement avec la construction d'un (soit-disant) éco-lodge (à confirmer s'il l'est vraiment lorsqu'il sera opérationnel) dans une partie de la forêt innondée. 

 

 

08 - Kompong Phluk (02)  08 - Kompong Phluk (07)  08 - Kompong Phluk (11)  08 - Kompong Phluk (12)  08 - Kompong Phluk (10)08 - Kompong Phluk (06) 08 - Kompong Phluk (04) 

 

 

Soirée à Siem Reap


09 - Siem Reap (01)Après être rentrés de notre excursion, nous avons largement profiter de la piscine de l'hôtel durant une bonne partie de l'après midi, avant de partir diner au Temple (non toujours pas ceux d'Angkor, un peu de patience), restaurant de 2 étages sur Pub Street, dans lequel nous nous sommes délecter aussi bien gustativement, grâce à la savoureuse cuisine khmer, que visuellement, grâce au spectacle de danse Apsara joué tous les soirs. Ce spectacle, décomposé en plusieurs partie, présente une succession de danses traditionnelles khmères dont la danse de la bonne fortune ou encore la danse du paon...

 

 

 

L'A.E.R

 

10 - A.E.R (01)Après de nombreux changements de dates, nous avions réussi à trouver deux jours dans notre emploi du temps pour aller voir ma « petite sœur » cambodgienne, Kim. Mes parents la parraine depuis des années, elle a maintenant 17 ans. L’A.E.R (Aide à l’Enfant Réfugié) est une association qui a mis en place ce système de parrainage dans des villages très pauvres au nord ouest du Cambodge afin que les enfants puissent aller à l’école. Ils ont également construit des ponts, des écoles, ou encore des pompes d’arrivée d’eau potable et y font encore beaucoup de choses. 


Premier jour, nous attendons le traducteur khmer- français, Chea Chang ; puis Philippe, le représentant français de l’A.E.R. Celui-ci est arrivé avec ‘’Buffalo’’, surnom donné à notre chauffeur de part sa conduite délicate….Sur place on retrouve Sit, le local permanent. Voici donc la petite équipe pour ces deux jours. Chea Chang est un cambodgien assez âgé, ancien soldat khmer, philosophe, très cultivé, et qui aime son pays, et son village. Il écrit des poèmes et des chansons qu’il nous chantera à plusieurs reprises. C’est un sacré personnage que nous avons eu plaisir à rencontrer.

 

     10 - A.E.R (12) 10 - A.E.R (22) 10 - A.E.R (11)

 

Pour arriver au village de Kok Kei, où va se passer le parrainage qui a lieu une fois par mois, nous avons pris le tracteur local, le koyun. La piste était dans un sale état, et autant dire que nos fesses en ont encore pris un coup. Nous sommes arrivés à l’école et là beaucoup d’enfants étaient dans la cour. Mat s’est occupé de la distribution des sous. Oui, c’est un peu étrange comme procédé mais c’est comme cela qu’ils font.  Ils appellent chaque enfant un à un, leur donne des sous, de la lessive, brosse à dent si besoin, et des cadeaux de leur parrain si il y en a (vélo, poupées…). Quand l’argent est mal utilisé par les parents, on leur donne des sacs de riz. On leur pose aussi des questions en fonction de leur classe, voir si ils savent lire ou pas…

 

    10 - A.E.R (06) 10 - A.E.R (16) 10 - A.E.R (14)


Après un déjeuner local, poulet écartelé cuit à la broche, et riz accompagné de la sauce citron poivre et sel, nous sommes allés dans les villages où vivent ces enfants. Le but est d’aller dans les maisons et de voir comment cela se passe. Où sont les parents (nous avons été étonné de voir qu’un grand nombre sont partis travailler en Thailande) ? Qui s’occupe des enfants ? Pas de problème de santé ? Combien de frères et sœurs (un seul enfant peut être parrainé par famille) ? Nous sommes vraiment rentrés au cœur de leurs vies. Certaines maisons ne sont pas plus grandes qu’une petite salle de bain. Nous avons pu aussi constater une incroyable solidarité entre khmer. Certaines traductions ne semblaient pas correspondre à ce qui avait été dit…

 

10 - A.E.R (20) 10 - A.E.R (21)

 

Le soir, après une bonne douche de mousson, nous sommes arrivés trempés à l’école. Des enfants étaient encore la. Elles riaient aux éclats, et s’amusaient à refaire le tour de magie que Mat leur avait fait le matin. Trop mignon !! On a beaucoup rit ensemble. Elles me parlaient en khmer, je leur parlais en français ou avec les deux trois mots que je connais en khmers, mais cet instant fut magique !! Des au-revoir à lever les bras dans tous les sens ! Une journée très enrichissante et inoubliable.Sur le trajet du retour dans notre koyun, nous avons pris une rincée très violente !! Trempés en l’espace de 10 secondes. Bien marrant, le tout accompagné du rire de Buffalo, rire très communicatif.

 

10 - A.E.R (04) 10 - A.E.R (03)


Le lendemain, nous sommes allés dans un village qu’ils commencent à parrainer. On a été accueilli les bras ouverts. Les enfants reçoivent alors des cahiers et des crayons. Ils sont si mignons ! Ils ont un regard incroyable. C’est en fin de matinée que nous avons pu rencontrer Kim. Elle est avec d’autres étudiantes dans un autre village. Elles sont à un an de leur bac. Elle était toute timide, voire un peu apeurée. Elle ne voulait surement pas se démarquer des autres. Ce doit être dans leur culture. Mais on a échangé de nombreux sourires, et ça était vraiment sympa de discuter avec elle et toutes ses amies (certaines parlaient mieux anglais) et de voir où elles dorment.

Nous avons ensuite déjeuné dans un biou-biou local, à base de plats très épicés !! L’après midi, nous avons visité un chantier d’une école en construction, et nous sommes rentrés profiter de la piscine. Ces deux journées au cœur des villages, fut très enrichissantes. Des sourires, des rires, des regards qu’on n’oubliera pas. Nos maxillaires vont être en béton !!

 

  10 - A.E.R (07) 10 - A.E.R (10) 10 - A.E.R (09)  

 

 

Siem Reap 

 

Le soir, nous sommes allés diner dans un restaurant qui proposait un spectacle d’ombres à base de marionnettes en cuir de buffles ou de vaches. Des danses traditionnelles par des jeunes sourds et muets ont suivi. 

09 - Siem Reap (03)Certains musiciens étaient aveugles. En assistant à ce spectacle, nous aidons ces jeunes à se scolariser et à s’épanouir dans un milieu artistique. Très bonne soirée que nous avons passée au bar, n’ayant pas réservé.


Le lendemain, nous devions nous lever à 4h du mat pour aller voir le lever du soleil sur les temples d’Angkor. Mais le réveil à 4h, après ces deux jours, tout de même éprouvants, nous étions crevés, alors une grande décision s’est imposée : on éteint les lumières et on DORT !! Journée repos avec en fin d’après-midi, le coucher de soleil sur Angkor Vat, ou plutôt 6km de vélo sous la pluie, et un temple dans la brume. Ca donnait un côté un peu mystique, mais globalement, notre première impression fut décevante jusqu’à ce que l’on se perde à l’intérieur. N’ayant plus personne à cause de la pluie, nous avons pu en profiter !

 

 

11 - Angkor (01)

 

 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 16:03

 

Notre petite halte à Kompong Cham nous aura permis de visiter des plantations de caoutchoutiers à pertes de vue, des villages locaux, très charmants,dont les habitants, petits ou grands, nous attaquaient à grand coups de sourires. Nous avons également découvert un village de tisserands, travaillant la soie sur d'antiques (et authentiques) métiers à tisser.

 

  04 - Kompong Cham (08) 04 - Kompong Cham (04) 04 - Kompong Cham (03) 04 - Kompong Cham (01) 

 

 

05 - Phnom Penh

2 jours plus tard nous nous sommes mis en route pour la capitale: Phnom Penh. Nous avons fait une halte une petite journée afin de réparer les "bétises" que j'avais faites avec l'ordinateur dans le Ratanakiri. En effet, oubliant que l'ordinateur se trouvait à côté de moi, je me suis appuyé dessus... avec la délicatesse d'un haltérophile russe en compétition pour le titre mondial. Après avoir (étonnemment?) entendu un "léger" crac, j'ouvrais le PC pour découvrir, avec effroi, que je venais de briser l'écran. Nous aurons finalement trouvé un magasin d'ordinateur à Phnom Penh qui nous le changera. 

 

 

06 - Battambang City (01)Une fois les bêtises réparées, nous avons pu nous mettre en route pour Battambang, où nous sommes restés quelques jours. Nous aurons notamment visiter quelques temples aux marches interminables et présentant, pour l'un d'entre eux, un mémorial aux victimes des Khmers rouges. Nous aurons également eu la joie de tester l'attraction digne d'un Disneyland, qui ferait cependant avoir une crise cardiaque à n'importe quel travailleur de la SCNF: le bamboo train! Prenez une vieille voie de chemin de fer non utilisée depuis des dizaines d'années (donc des rails pas droits et parfois plus collés les uns aux autres), 2 essieux, une planche en bambou, un moteur de tondeuse à gazon. Assemblez le tout le plus simplement possible et... c'est parti! Lancés officiellement à 15 km/h mais avoisinant les 50, nous sommes bringueballés dans tous les sens pendant de longues minutes au travers d'une végétation taillée juste pour laisser passer la planche de bambou. Il faut également savoir qu'il n'éxiste qu'une seule voie de circulation et que les "trains" roulent dans les 2 sens! Les "ingénieurs" Cambodgiens ont trouvés la réponse à la fameuse question: Que faire quand 2 trains se croisent? La réponse est... tout dépend du nombre de personnes embarquées. Si vous êtes sur le train qui comporte le plus de passagers, rien ne change pour vous. Si, en revanche, vous êtes sur l'autre train, vous déscendez, et le gentil conducteur cambodgien démonte tout simplement son train, posant toutes les pièces sur le coté pour que l'autre train puisse passer: en moins de 30 secondes le train est démonté et remonté après que l'autre soit passé.

 

  06 - Battambang Excursion (02)  06 - Battambang Excursion (08)  06 - Battambang Excursion (09)

 

  06 - Battambang Bamboo train (01)  06 - Battambang Bamboo train (02)  06 - Battambang Bamboo train (04)

 

Nous avons également été pris soudainement d'une envie irrésistible de faire du sport. Ni une, ni deux, nous enfilons nos tenues de sport et filons tout droit à... la salle de musculation! Nous avons passé une petite heure à éprouver les machines parfois viellotes, parfois flambant neuves avant d'aller nous prélasser dans la piscine mitoyenne. Une fois détendus, nous nous sommes mis en tête de suivre le cours d'aérobic qui, disait-on, était dispensé par un Apollon local, en Cambodgien. Sur le lieu supposé de rendez-vous pour le cours d'aérobic, nous n'aurons finalement pas la chance d'assister au cours. Nous ne savons, à ce jour, toujours pas pourquoi le cours n'a pas eu lieu ce jour là...

 

 

Nous avons finalement pris le bateau le 20 Mai pour Siem Reap. Le trajet fut assez long et éprouvant pour nos fesses, définitivement plus les mêmes depuis le nord du Laos... Nous avons tout de même pris le temps d'admirer plusieurs villages flottants tout le long du chemin, des pécheurs, et profiter du calme du grand lac Tonlé Sap.

 

07 - Bateau Tonlè Sap - Villages flottants (06) 07 - Bateau Tonlè Sap - Villages flottants (10)

 

  07 - Bateau Tonlè Sap - Villages flottants (08) 07 - Bateau Tonlè Sap - Villages flottants (02) 07 - Bateau Tonlè Sap - Villages flottants (09)

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 12:45

Tel l'homme de Cromagnon cherchant un grotte où s'abriter des éléments, nous nous sommes (étrangement?) mis en quête de notre logement à Ban-Lung, capitale du Ratanakiri, pour les nuits à venir. Nous nous sommes donc dirigés vers le Tree Top Ecolodge proposant toutes gammes de chambres et bungalows construits au milieu des arbres. Malheureusement pour nous il ne restait plus qu'un bungalow à 12 $... Quel dommage! Nous avons été contraint de le prendre! Imaginez notre calvaire: Une chambre sapcieuse toute en bois, un grand lit avec moustiquaire, une salle de bain en pierre, une terrasse privée avec vue sur le paysage vallonné avoisinant et comprenant un hamac et 2 transats... Non vraiment! On n'a pas eu de chance qu'il ne reste que ce bungalow :-)

 

      01 - Ban Lung (01)  01 - Ban Lung (02) 

 

01 - Ban Lung (04)Depuis notre petit havre de tranquilité, nous avons organisé notre programme pour les jours à venir: vélo jusqu'au lac/cratère, trek de 3 jours et 2 nuits dans la jungle, et excursion en "moto-dop" pour voir des mines de pierres précieuses et se faire faire un massage sous une cascade naturelle. Nous nous prendrons également d'affection pour 2 petits chiots nés quelques jours auparavant, à tel point que Sophie voudra même en "capturer" un!

 

01 - Ban Lung (03)Nous avons donc pédalé sur 4 km pour arriver à un lac qui fut jadis un volcan. Nous avons même appris que le volcan, toujours en activité avait réchauffé l'eau du lac quelques semaines auparavent... L'eau du lac était effectivement chaude et donc ne nous permettait pas de nous rafraichir après s'être dépensés sur les routes vallonnées du Ratanakiri. Nous n'avons pas eu le courage de pédaler 7 autres kilomètres pour aller visiter des chutes, qui, pensions-nous, devaient être sèches en cette saison. En rentrant de cette journée, une horde d'enfants armés de sourires jusqu'aux oreilles, ont débarqué de nulle part et nous ont courru dessus. Nous en avons alors pris quelques uns dans les bras leur faisant faire l'avion, avant qu'ils ne s'échappent comme ils étaient arrivés.

 

Nous sommes rentrés organiser notre trek de 3 jours et 2 nuits dans la jungle encore vierge et très peu exploitée (grâce aux programmes d'écotourisme dans la région) du Ratanakiri. Nous avons appris que cette jungle sert d'habitat naturel à diverses espèces animales, dont des serpents, des ours et même des tigres.

 

02 - Trek Ratanakiri (17)Nous nous sommes lancés à l'assaut de la jungle en comagnie d'un guide parlant anglais et Cambodgien et d'un guide local, Saap, connaissant la jungle comme sa poche. Petit mais très énergique, nous avons appris que Saap venait de tuer un ours, quelques jours auparavant à l'aide de ses trois chien de chasse et d'une machette, ce qui nous a définitivement rassuré quant aux conditions de sécurité lors de ce trek. Ce trek fut l'un des plus éprouvant que nous ayons fait jusqu'à présent. Non pas par le dénivelé à parcourir ou par le terrain accidenté, mais à cause des conditions climatiques.

 

Le premier jour, nous avons marché, des heures durant, sous un soleil de plomb, d'abord au travers de rizière, puis aux abords d'une forêt. Cette marche à eu pour effet d'activer très fortement, et en continue, nos glandes sudoripares... Oui, c'est ça, en gros, nous avons sué comme des gorets!

02 - Trek Ratanakiri (01)

 

Activant le pas au fur et à mesure de la journée afin d'éviter qu'un orage nous tombe dessus, nous sommes arrivés à notre campement en fin de journée: Ce soir nous dormirons dans des hamacs militaires (avec moustiquaires intégrées). Après s'être délecté des quantités pharaoniques de soupe cuite dans du bambou et de riz préparés spécialement pour ce diner, le tout bien arrosé d'alcool de riz local (pour changer), nous nous sommes réfugiés dans nos hamacs car les premières gouttes de pluies commençaient à tomber. Autant dire que nous avons très peu fermé l'oeil de la nuit avec cette pluie d'orage redoublant parfois d'intensité. Heureusement, question éclair et tonnerre, nous avons été putôt épargnés.

 

        02 - Trek Ratanakiri (02)    02 - Trek Ratanakiri (03)

 

02 - Trek Ratanakiri (06)02 - Trek Ratanakiri (07)Nous sommes repartis au petit matin, afin de nous diriger vers notre futur lieu de résidence: un village tribal. Le temps était radicalement différent de la veille... pas en mieux malheureusement: Il n'y avait plus trop de soleil mais le taux d'humidité crevait le plafond si bien qu'une nouvelle fois, nous prenions une douche de nos propres sécrétions sudorales. Comme il avait plu durant toute la nuit, nos 2 guides nous ont mis en garde contre les sangsues! Et il y en avaient... seulement elles ne devaient pas aimer le sang européen, car nous n'avons pas été pris d'assaut alors que nos guides ont totalisé une dizaine de "mini-vampires" à eux 2. Après avoir beaucoup marché dans la forêt, nous nous sommes retrouvé dans les rizières sous un ciel devenant de plus en plus noir avec de violents éclairs et un puissant tonnerre retentissant de la jungle non loin. Nous avons donc accéléré prestement le pas pour nous rendre dans le petit village tribal et finir par une douche locale dans le fleuve le bordant.

 

Nous dormirons dans la maison de Saap (notre guide local... pour ceux qui ne lisent pas tout :-)) et sa nombreuse famille de 11 enfants, après avoir tenter de chasser la grenouille (qui fut entre autre notre diner) ! Nous avons bien rit avec ces derniers ainsi qu'avec le reste des membres de la famille, malgré la barrière de la langue.

Après une courte nuit, nous sommes allés visiter le cimetierre de la ville. De religion animisite, donc croyant à toutes sortes d'esprits (l'eau, le feu, les arbres, les gens...) il nous était impossible de visiter le cimetierre puis revenir au village. Nous aurions en effet (sans doute?) ramené un esprit avec nous et porté, de ce fait, le mauvais oeil au village tout entier. Après la visite du cimetierre nous sommes donc directement rentré à Ban-Lung (après quelques heures de moto-dop tout de même :-) ). 

 

    02 - Trek Ratanakiri (13)02 - Trek Ratanakiri (12)02 - Trek Ratanakiri (08)02 - Trek Ratanakiri (10)

    02 - Trek Ratanakiri (09)02 - Trek Ratanakiri (11)02 - Trek Ratanakiri (15)02 - Trek Ratanakiri (16) 

    02 - Trek Ratanakiri (18)02 - Trek Ratanakiri (21)02 - Trek Ratanakiri (20)02 - Trek Ratanakiri (19)

 

Nous aurons tout de même appris un tas de choses sur les plantes et les arbres servant tantôt à extraire du caoutchouc, tantôt à fabriquer des bougies ou servant tout simplement de nouriture parfois acide, parfois sucrée et parfois amère pour l'explorateur traversant cette jungle. Nous aurons été stupéfait de constater que les locaux tribaux du village, à l'instar de notre guide Saap, mais également la plupart des Cambodgiens vivant dans des zones rurales, mangent TOUT. Quelques exemples s'imposent: Ils mangent le poisson avec les arrêtes, tout le poulet (tête et pieds compris) avec les os, le cartilage, et le sang séché, les bananes (encore vertes) avec la peau... Nous avons aussi gouté au vin de jarre à base de riz. Plus ca fermente, plus c'est fort ! Enfin nous aurons découvert des gens formidables avec qui nous avons échangé de bons moments malgré la barrière de la langue.

 

03 - Excursion Mines et Cascade (01)L'excursion en "moto-dop" ( = moto taxi) nous a permis de découvrir le dur travail des chercheurs de pierres précieuses. Durant toute la journée, ils descendent inlassablement dans des cavités profondes d'une douzaine de mètres afin de creuser le sol et d'y dénicher leur précieux butin. 

03 - Excursion Mines et Cascade (05)

Cependant, certains jours, ils peuvent ne rien trouver et donc ne gagner aucune rémunération. 

Comme à l'époque de la ruée vers l'or, nous nous sommes sentis l'âme de chercheurs de pierres précieuses et nous avons tenté de déterrer quelques cailloux de valeur.
Pendant une bonne heure nous avons réduit en poussière un bon nombre de petit tas de terre. Hélas, nous sommes repartis bredouille de cette entreprise minière et nous avons d'autant plus compris à quel point ce travail était pénible et souvent ingras. Nous nous sommes ensuite dirigés vers des chutes naturelle afin de nous faire faire un massage naturel. Une fois sous les chutes, le massage n'est pas si agréable qu'il n'y parait, car l'eau, tombant d'une vingtaine de mètres de haut, fouette les épaules et le dos! 

 

Ainsi s'achève notre exploration du Ratanakiri. Nous gagnerons Battambang le 17 Mai, après une halte à Kompong Cham puis à Phnom Penh.

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 06:57

Après quelques heures de bus, nous voilà sur le ponton d'embarquement pour Don Det, l'une des 4000 îles, au sud du Laos. Enfin je dis ponton d'embarquement, il s'agît plutôt d'une petite poutre (lorsqu'elle existe!) qui permet de passer de la plage au bateau sans trop mouiller nos chaussures.

 

10 - 4000 îles (13) 10 - 4000 îles (01) 10 - 4000 îles (11)

 

10 - 4000 îles (02)Après 10 minutes de traversée du Mékong (et oui encore et toujours ce large fleuve), nous arrivons au nord de Don Det. Nous constatons bien vite que le nord de l'île est assez touristique. Nous décidons de marcher un peu le long de la côte ouest afin de nous éloigner du brouhaha touristique et de profiter du coucher du soleil depuis notre petit bungalow très bon marché: 20000 Kips (2€) mais à ce prix là le matelas est... très fin, pour ne pas dire inexistant! :-) 

 

Pour les 3 nuits suivantes, nous voulions changer d'île au profit de Don Khon, moins touristique. Après 1h de randonnée au petit matin avec tout notre bardas sur le dos, nous nous sommes retrouvés face à un dilemme: une taxe de passage de 20000 Kips par personne et par jour pour pouvoir entrer et séjourner sur Don Khon. Refroidis par cette taxe, nous avons décidé de rester sur Don Det proche de l'ancien pont Français permettant l'accès à Don Khon. De là, nous avons pu organiser la fin de notre séjour au Laos. Au programme location de vélo pour faire le tour de l'île, journée kayaking et dernier jour pour savourer le rythme laotien... 

 

10 - 4000 îles (12)Nous avons donc loué des vélos... anciens - pour rester politiquement correct - pour nous rendre dans le nord et accéder à nos mails depuis un petit bar en bordure du Mékong. Alors que nous nous délections de cocktails bien frais, nous nous sommes fait surprendre par un violent orage qui nous a contraint à nous abriter derrière le bar du restaurant pendant une bonne demie heure, sous les yeux amusés des serveuses laotiennes. En rentrant, deux enfants ont surgit de l'école, nous ont couru après pour enfin sauter à l'arrière de nos vélos afin qu'ils rentrent plus vite chez eux.Trop mignons !!!

 

Le lendemain, en manque de notre dose de sport quotidienne, nous sommes partis en excursions d'une journée en kayak avec un guide prénommé "Sout". Nous avons bravé une fois de plus le terrible Mékong jusqu'à notre première halte: les chutes surnommées "Spirit trap" (ou piège à esprits en VF). Il est dit que ces chutes piègent et emprisonnent les mauvais esprits qui roderaient autour des îles. Nous avons du descendre de notre kayak puis le laisser se faire remorquer jusqu'en aval des chutes... Nous avons marché quelques centaines de mètres dans la forêt pour découvrir les chutes, et nous avons compris pourquoi nous devions descendre...

 

           10 - 4000 îles (06)   10 - 4000 îles (07)

 

 

10 - 4000 îles (09)

Nous sommes donc repartis depuis une plage située en contrebas des chutes pendant quelques heures, jusqu'à notre pause déjeuner. En chemin nous avons appris que le niveau de l'eau pouvait grimper jusqu'à la cime des arbres lors de la saison des pluies, d'où leur tête un peu défraichie et leur forme pliée sous la pression du courant démentiel.



Nous sommes entrés sur le territoire Cambodgien pour déjeuner dans une petite gargotte en bordure du Mékong. Oui! vous avez bien lu, nous avons joué les émigrés clandestins pendant une bonne heure au Cambodge afin de payer la taxe requise pour admirer les rares dauphins d'Irrawady (dauphins sauvages à bosses) qui se baignent régulièrement dans le Mékong. Le plus étrange dans l'histoire est que les dauphins viennent tous les jours se baigner au même endroit dans le Mékong mais reste du côté Cambodgien (d'où la taxe) alors que le Laos ne se trouve qu'à quelques centaines de mètres et que seul le fleuve sépare ses 2 pays... Après les avoir vu depuis le restaurant, nous avons sauté dans notre kayak et avons pagayé dans leur direction. Nous nous sommes rapidement retrouvés au milieu d'eux... sans pour autant pouvoir les approcher à plus de 30 mètres... Dommage! :-) Après avoir fait le plein de photos et de vidéos de ces mamifères marins, nous sommes repartis sous un ciel qui s'annonçait de plus en plus menaçant.

 

10 - 4000 îles (14)

Nous avons redoublé d'effort pour ne pas prendre une saucée mémorable et nous sommes arrivés à destination juste avant que l'orage n'éclate. Nous sommes alors montés dans un minivan qui nous a emmené voir les plus grosses chutes de la région: Phaneng. Nous sommes restés de longues minutes abasourdis par le spectacle qui se jouait devant nous. On se sent petit devant les forces de la nature. D'autant plus lorsque le spectacle déjà impressionnant de ces chutes se déroule à l'époque de la saison sèche! On n'ose imaginer la quantité d'eau brassée par ces chutes lors de la saison des pluies... Puis nous sommes rentrés sur Don Det en ramant une denière fois sur le même trajet que nous avions fait en bateau à moteur le jour de notre arrivée sur l'île. Nous aurons tout de même pagayés près de 25 km dans cette journée. 

 

 

 

Le 10 mai, nous prenons le bus pour rejoindre le Cambodge et plus précisément Ban Lung, dans la région du Ratanakiri, située au Nord est du pays.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 05:19

 

Afin de nous rendre dans la province de Champassak, nous avons tenté de faire du stop ! Quelques Laotiens nous faisaient des appels de phares et nous saluaient sans s’arrêter. Les rares voitures s’arrêtant pour tenter de nous aider, étaient des mini-vans et voulaient nous soutirer des sommes assez exorbitantes pour nous emmener à bon port. Finalement, après près d’une heure « de pouce », nous avons abandonnés et nous avons acheté 2 tickets de sangthaew, transport local pouvant contenir théoriquement 10-12 personnes (mais en pratique il peut en contenir jusqu’à 30 J).

 


L’un des attraits historique de Champassak (et du Laos en général) réside dans l’ensemble religieux d’architecture Khmères, classé au patrimoine de l’UNESCO : Wat Phou. Afin de s’y rendre, nous avons loué des bicyclettes… d’une autre époque dirons-nous… et pédaler sur 10 km pour nous rendre au pied de l’édifice. 10 km sur une piste et sous une chaleur accablante… Wat Pfiou !

 

09- Champassak Vat Phou (5) 09- Champassak Vat Phou (1) 09- Champassak Vat Phou (2) 

 

 

Nous avons donc visité Wat Phou. Afin de nous rendre au temple, nous avons marché quelques 2km (toujours en plein cagnard) avant de tomber sur… des séries d’escaliers ! Chouette, on n’avait pas fait assez de sport comme ça ! Tous futés que nous sommes, nous n’avions en plus rien avalé avant d’attaquer cette « petite » séance de sport. Finalement arrivés à bout des 60m de dénivelé qui nous séparait du fameux wat (temple en lao)… nous avons été quelque peu déçus. Beaucoup de promesses sont faîtes à propos de cet édifice qui apparaît comme LE site historique à ne pas manquer, parfois même comparé à Angkor et ses temples, et qui plus est, est classé au patrimoine de l’UNESCO. Au final très peu de vestiges sont présents sur le site et de nombreux travaux (en cours parfois depuis de nombreuses années) empêchent de jouir de l’ensemble des ruines.

 

09- Champassak Vat Phou (4)  09- Champassak Vat Phou (3)  09- Champassak Vat Phou (06)

 

Nous repartirons en direction de Champassak, après nous être rassasiés cette fois-ci, et après 3h de visite. Lancés à fond les manettes sur la route de la petite ville bordant le Wat, afin d’éviter l’orage qui s’annonçait dernière nous, nous profitons de la vue… jusqu’à ce que mon pneu arrière explose  littéralement : Wat Pouf ! Le diagnostic est sans appel : le pneu lui-même, trop usé, s’est déchiré sur plus de 5cm, la chambre à air, de ce fait exposée à la route, explosant aussitôt ! Nous sommes finalement tombés sur une petite entreprise familiale de réparation de vélo, dont la seule enseigne consiste en un pneu sur la barrière devant leur maison. Nous avons été chanceux de tomber sur ce « docteur pour vélo » qui a réalisé un pansement pour pneu : personnellement, c’est la première fois que je voyais un pneu être réparé.  Il a également bouché un trou de 5cm sur la chambre à air à l’aide d’une rustine, collée grâce… à un fer à repasser. Nous avons fini le chemin jusqu’à Champassak en échangeant de vélo, Sophie étant (un peu ?) plus légère que moi J.

 

09- Champassak Vat Phou (8) 09- Champassak Vat Phou (6)  09- Champassak Vat Phou (7)

 

Soirée spectacle son et lumière, un orage terrible nous est tombé sur la tête. Dur de fermer l’œil… !

 

Nous nous dirigerons vers les 4000 îles, dernière étape de notre périple Laotien avant de gagner le Cambodge, notre 6ème pays déjà !

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